Il semble que le lieu du crasch soit le bois que l'on voit en haut à gauche de la photo.
en rouge sur la photo la zone où l'avion s'écrasa dans la nuit du 21/02/1945
c'est effectivement bien dans ce secteur que l'avion s'écrasa et dans la matinée du 7 juillet 2013 Jean Michel Gravaud et moi accompagnés de Harry Schneider et nombreux habitants du village touts âges confondus nous nous y sommes rendus, non sans une grande émotion, pour déposer une gerbe offerte par cette commune allemande à la mémoire de cet équipage français qui trouva la mort sur son territoire...
En 1945, quand l'avion s'est écrasé la forêt était nettement moins étendue et l'endroit où il a percuté partiellement boisé selon les dire des habitants.
Maintenant ce lieu est dans la forêt.
21 février 2015
Nous sommes revenus à Löllbach pour commémorer le 70 ème anniversaire de la chute de l'équipage en ces lieux.
Personnellement, j'avoue avoir été très ému de me retrouver en ces lieux le jour de leur disparition. Même si nous n'y étions pas à la même heure.
La veille de la cérémonie, nous sommes montés à pied sur les lieux.
La forêt était silencieuse. Les feuilles mortes crissaient sous nos pas.
Au détour d'un chemin nous avons vu au loin les rubans de la gerbe de 2013 qui flottaient au grès d'un souffle d'air venu de je ne sais où...
Et soudain, comme dans le livre de Pierre Clostermann, j'ai senti qu'ILS étaient là...
Cette brise, c'était leur souffle !
Mais ILS n'étaient pas tristes. Au contraire ! ILS étaient heureux de nous retrouver là où ils avaient rencontré leur destin, de nous voir avec nos amis allemands nous apprêter une fois encore à
commémorer leur mémoire au milieu de cette forêt et des animaux qui la peuplaient.
Nous avons encore une fois été accueillis par les habitants de cette bourgade et son maire d'une façon exceptionelle !
Nous ne saurons trop les remercier de cette chaleur d'accueil et du respect qu'ils ont envers la mémoire cet équipage qui était pourtant à l'époque un équipage enemi !
Nous avons communié ensemble en ce bois qui les a vu tomber et qui porte encore les traces de la chute du NA547 dans son sol.
Si ces sept jeunes français sont morts en faisant leur devoir de soldats. Ils vivent encore par l'amitié qui nous unit aujourd'hui en ces lieux, français et allemands ensembles, dans un même esprit de fraternité